De zombie à énergie : il n'y a qu'un pas !

  • 18 Mars 2016
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Sans énergie, pas d’énergie. Comment faire démarrer le moteur d'une voiture sans batterie ni essence ou sans la pousser ? Comment allumer un feu sans gratter une allumette, actionner un briquet ou frotter deux silex ? Quand j’étais plus jeune, j’avais une résistance phénoménale. A 18 ans, je pouvais enchaîner une dizaine d’heures sur le dance floor et repartir de plus belle le lendemain. Ça, c’était avant. Avec une vingtaine d’années de plus au compteur, fini les dance floor (ou alors au thé vert et avec deux jours pour m’en remettre). Aujourd’hui, c'est la routine qui m'exténue. Vous connaissez la chanson : métro, boulot, bambino, (Game of Thrones), dodo. Résultat des courses : j’ai terminé 2015 sur les rotules. Accro à la caféine, j'étais devenue une espèce de zombie en pilote automatique, incapable de récupérer. 2016 a donc commencé par un échec, ou un cadeau, c’est selon : le premier janvier, la tête dans les brumes, je n’avais pas la force de changer quoi que ce soit à mes habitudes. Je ne pense même pas avoir fait une tentative de bonne résolution. Mais j’ai décidé d’être gentille avec moi-même. Après tout, estimer que tout est foutu pour l’année dès le 2 janvier, ce serait faire acte de mauvais foi car :

« Chaque jour peut être le premier jour de ma nouvelle vie. »

De fait : dès mon retour au boulot, le 4 janvier, profitant de la vague de répit accordée par les congés, je me suis mise à travailler à mon évolution tant souhaitée : quasi chaque matin, je presse mon litre de jus de légumes, fais mon stock de tisanes pour le bureau, dix minutes de méditation et une quinzaine pour les exercices physiques (mieux vaut commencer mollo que se décourager rapido)… Cela me met dans une ambiance saine pour le reste de la journée. Les premiers bénéfices de l’opération ne se sont pas fait attendre : exit le café ; tabac et vin en nette baisse, alimentation plus saine, et je vais dormir plus tôt. Je ne dis pas que c’est parfait tous les jours mais plus de deux mois plus tard, non seulement je tiens encore, mais j’ai vraiment pris goût à ça et je cherche toujours à m’améliorer. Normal : je me sens beaucoup plus dynamique qu’avant ! Autant vous dire que ça change la vie. Fini les après-midi à me stresser devant une page blanche, l’esprit vague et peu concentré, en me demandant comment sortir une première ligne décente. De rentrer ensuite chez moi en pilote automatique pour faire les courses et préparer le dîner des enfants (quand je ne suis pas tellement HS que je commande une pizza), et de finir avachie sur Netflix. En adoptant peu à peu ces nouveaux comportements, j’ai pu expérimenter une réalité pour le moins intéressante : pour avoir plus d’énergie, il faut en investir ! Cela peut sembler bizarre, et pourtant, voici quelques exemples en démonstration :
  • Cela demande de l’énergie d’aller courir ou de pratiquer une activité sportive, et pourtant après ça, j'en ai plus.
  • J'investis de l’énergie à presser mes jus de légumes tous les matins mais ils sont une source idéale de vitalité !
  • Cela me demande encore de l’énergie de me discipliner à aller dormir tôt et pourtant, quel bonheur de me sentir en pleine forme et d’être en mesure de me concentrer plus longtemps !
J'entends déjà certains dire : « oui, mais je n’ai déjà pas le temps de faire tout ce que je dois alors, inutile de m’ajouter des pressions supplémentaires ». C’est là un faux calcul. Car tout le temps investi nous en fait gagner ensuite. On est plus réactif, plus efficace, plus productif, et in fine… on gagne du temps ! Un cercle vertueux en somme. Alors, quel plus petit pas pourriez-vous faire aujourd’hui pour investir de l’énergie à développer... votre énergie ?