5 techniques et 1 défi pour arrêter de se plaindre
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Si je devais faire la liste des petits défauts qui m’exaspèrent chez moi, elle serait probablement longue et, bien que pratiquant au quotidien certaines techniques de développement personnel, il y a un trait de caractère que je trouve particulièrement vilain et qui me donne du fil à retordre :
Je suis une incorrigible râleuse.
Le boulet ! Car râler est totalement improductif. La sensation de soulagement, lorsqu’on déballe pour la énième fois son lot de frustrations à son entourage (vite saturé), s’estompe aussitôt pour faire place à l’impression désagréable d’avoir transmis sa négativité. Et cela ne change rien à la situation. C’est souvent même pire.
Ce qui me rappelle « les Fées » de Charles Perrault. Dans ce conte d’enfance, une vilaine fille va à la fontaine où sa sœur avait offert de l’eau à une sorcière et s’en était revenue la parole pleine de fleurs et de diamants, pour en chercher le même effet. Mais de nature vindicative et râleuse, elle en avait obtenu tout le contraire : des serpents et des crapauds à chaque parole prononcée.
Je ne sais pas pour vous mais pour moi c’est un peu l’effet que me laissent les discours plaintifs en bouche : l’impression amère d’avoir craché quelque chose de dégoutant.
« Que votre parole soit impeccable » Accord toltèque
Oui mais, râler parfois n’est-il pas sain ? De fait, partager ses frustrations et ses déceptions peut être sain dans une certaine mesure. Cela nous permet d’exprimer nos émotions, de créer du lien et un sentiment d’appartenance, surtout lorsqu’on ressent la sensation de faire partie d’une injustice commune. Se plaindre peut même nous éviter de craquer. Car il n’est pas sain non plus de refouler ses émotions sous la chape du déni et de la pensée positive à tout prix. Mais, tout comme le vin ou le stress, l’abus de plaintes nuit à la santé : un peu, ça va, trop, bonjour les dégâts ! J’ai bien aimé une idée citée par Hal Elrod : cinq minutes de plaintes maximum puis je prends les choses en main et je réagis constructivement. Car quand je me plains, j’en profite pour refuser de voir ma responsabilité dans la situation (si c’est à cause des autres, ce n’est donc pas à cause de moi). Dès lors, j’abandonne aussi le pouvoir, si minime soit-il, que j’ai de faire évoluer la situation vers quelque chose qui me convienne mieux. Et je nie ma puissance, moteur de l'action et de l'émotion. Donc, bien sûr, je me plains encore plus. Quand le serpent se mord la queue… De fait, il est scientifiquement prouvé aujourd’hui que râler n’est pas bon pour la santé. Une récente étude du psychiatre américain Steven Parton nous décrit ce processus toxique : « Quand vous avez une pensée, une synapse crée un pont jusqu’à une autre et lui envoie un signal électrique. Ce dernier transporte et transmet l’information à laquelle vous pensez. » Ces synapses se rapprochent par la fréquence des connections. Donc, plus elles seront nombreuses, plus elles créeront une « voie automatique négative » : « Cette situation arrive quand les synapses qui représentent le négatif sont plus proches et mieux connectées entre elles que celles qui traitent du positif. » En résumé, plus je râle, plus je crée des automatismes négatifs de ruminations mentales incessantes. Par ailleurs, la grande écrivaine Maya Angelou, fervente ambassadrice du « Quit Complainig Challenge » de Will Bowen, un spécialiste américain de la question, nous met également en garde : « Abstenez-vous de vous plaindre, parce que lorsque l’on se plaint, le bourreau sait que la victime est dans les parages. » Se plaindre est une expression de faiblesse, de victimisation, le signal d’alarme qui nous indique qu’il faut reprendre le pouvoir de sa vie, se réapproprier sa responsabilité et se replonger dans l’action.« Ne te plains jamais et ne te justifie pas davantage. » Benjamin Disraeli
Comment en briser le cercle infernal ? Repris par Christine Lewicki dans son best-seller « J’arrête de râler », le « 21 days quit complaing challenge » de Will Bowen peut-être une façon intéressante d’aborder le quotidien sous un autre angle. Son principe ? Porter un petit bracelet dédié au challenge, et le changer de poignet à chaque fois que l’on se surprend à râler, jusqu’à ce que l’on parvienne à le porter pendant 21 jours consécutifs du même côté. J’ai donc attaché un petit bracelet ce matin, après un léger moment d’hésitation, comme un dernier sursaut avant de prendre la décision de me libérer d’une mauvaise addiction. Je sais que je serai mise à rude épreuve chaque fois que la tentation sera grande, aussi j’ai dégagé quelques principes de compensation pour maximiser mes chances : Prendre la totale responsabilité de ma vie, et me servir de chaque frustration et de chaque manifestation de l’adversité comme un levier pour rebondir sur quelque chose qui me convienne, pour récupérer mon pouvoir d’action. Apprendre à dire non quand je pense non, car souvent la plainte succède à une sensation d’abus, ou l’impression d’avoir accepté quelque chose à contre cœur et qui ne me correspond pas. Chercher ce qui me met en joie et multiplier les actions qui me procurent du plaisir. Renforcer ma pratique de la gratitude, un excellent outil pour porter mon attention sur les choses positives de l’existence et pour créer de « bons » synapses. Méditer, autant de fois par jour qu’il me semble nécessaire. En n’hésitant pas à faire des petites pauses de 5 minutes pour le faire si la journée est particulièrement stressante. J'avoue, sans vouloir me plaindre ;-), que cela m’aiderait de ne pas être la seule à relever ce défi. Vous laisseriez-vous tenter ? Partageriez-vous avec moi vos impressions ? On refait le point d’ici trois semaines ? Chiche ! Merci ! Sources : http://psychpedia.blogspot.be/2015/11/the-science-of-happiness-why.html http://www.willbowen.com/ https://jarretederaler.com/ https://www.youtube.com/watch?v=AaOEMTzqz6g [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section bb_built="1" custom_padding="30px|0px|30px|0px" _builder_version="3.0.51" background_image="http://lanmhnth.preview.infomaniak.website/fr/wp-content/uploads/sites/2/2016/10/bg-001.jpg" global_module="3698"][et_pb_row admin_label="Row" global_parent="3698" custom_padding="0px|0px|0px|0px" _builder_version="3.0.51" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat" background_position_1="top_left" background_repeat_1="no-repeat" background_position_2="top_left" background_repeat_2="no-repeat"][et_pb_column type="2_3"][et_pb_text admin_label="Text" global_parent="3698" background_layout="dark" _builder_version="3.0.69" saved_tabs="all" text_orientation="left" border_style="solid"]