Le bonheur - et si on arrêtait de le chercher ?
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L’été et les vacances sont à quelques pas, farniente, soleil, plage, temps libre… L’esprit va se détendre. Ne serait-ce pas le moment de marquer un temps de suspension dans cette course effrénée qui nous agite durant toute l’année - et de se poser quelques bonnes questions ?
Souvent, la première qui nous vient à l’esprit est : qu’est-ce qui manque à mon bonheur ou comment puis-je faire pour être plus heureux ? L’ennui, avec ce type de question, c’est qu’elles ne nous aident pas. Or, notre environnement les stimulent tout le temps : recettes pour être plus heureux, manuels, traités et guides sur le bonheur. Publicités aussi : “le bonheur si je veux”... Autant d’injonctions qui peuvent réellement donner le tournis et… nous déprimer.
À force de chercher le bonheur, on devient malheureux.
Comme le dit Frédéric Lenoir, “À force d’en entendre parler à tort et à travers, la question du bonheur galvaudée devient inaudible”. À force de chercher le bonheur, on devient malheureux. A contrario, nous avons plus de chance de l’atteindre quand nous décidons de ne plus nous en préoccuper. Nous pouvons alors poser notre regard et notre attention sur nos valeurs, nos aspirations et ce qui donne du sens à notre vie.Cultivons du sens
Prendre ce moment de recul est d’autant plus salutaire que le monde nous mène souvent plus que nous le menons. Je ne sais pas si ça vous arrive mais, parfois, j’ai l’impression d’avancer et d’agir comme un automate. Je le sens vivre comme une bouée ballottée au milieu de l’océan.La part la plus considérable de la vie se passe à mal faire, une large part à ne rien faire, et toute la vie à n’être pas à ce que l’on fait. (Sénèque, Lettre à Lucilius, Lettre 1,Livre 1)Cette phrase confrontante, venue en droite ligne de la philosophie antique, conserve toute son acuité. Elle nous ouvre les yeux sur l’utilité de nous réapproprier notre temps et le sens de ce que nous faisons. Chaque heure compte. Or, comme des objets, passifs, nous nous laissons piloter par la pression sociale, les mauvaises habitudes, nos instincts, nos besoins matériels, notre entourage... Autant d’excuses pour ne pas se poser des questions importantes :
- Où vais-je exactement ?
- Suis-je bien là où j’ai envie d’être et, sinon, où serait-ce ?
- Pourquoi suis-je en train de faire ce que je fais ? Quel sens cela pourrait-il avoir pour moi ?
- Et, s’il n’y en a pas, qu’est-ce qui pourrait donner plus de sens à ma vie ?
- Comment trouver le courage de m’engager dans une vie qui fasse vraiment sens pour moi ?